Impossible de ne pas avoir entendu parler de la cryothérapie de nos jours !
Les témoignages des effets positifs ressentis sont nombreux et ne se limitent plus au monde des sportifs. Les personnes qui souffrent de douleurs chroniques ou les adeptes de bien-être en général sont également persuadés de ses bienfaits.
Vous aimeriez en savoir plus avant de tester, car cela vous intrigue et vous inquiète à la fois ? Voici les réponses aux questions les plus courantes pour vous rassurer et vous convaincre !
1. Qui a inventé la cryothérapie ?
Si le concept moderne de la cryothérapie date des années 70, l’utilisation du froid à des fins thérapeutiques remonte à des centaines d’années en arrière… Dans l’Antiquité, les Égyptiens, les Grecs et les Romains employaient la glace et la neige pour soulager la douleur et traiter certaines blessures. Hippocrate et les médecins de l’époque vantaient d’ailleurs déjà les bienfaits du froid pour apaiser les inflammations et calmer les souffrances dans les textes du Corpus Hippocraticum.
Les découvertes du docteur japonais Toshima Yamaguchi marquent toutefois une étape importante avec la conception du premier caisson de cryothérapie, en 1978. Ce rhumatologue cherchait un moyen de soulager ses patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. En exposant brièvement le corps à des températures extrêmement basses, il s’est aperçu que cela permettait de réduire la douleur et l’inflammation plus efficacement que les méthodes traditionnelles.
Grâce à ses études, la cryothérapie corps entier s’est progressivement répandue en Europe, notamment en Allemagne et en Pologne, où elle a été adoptée dans les centres médicaux et sportifs. Elle est aujourd’hui utilisée partout dans le monde pour ses effets bénéfiques sur la récupération musculaire, la gestion de la souffrance et le bien–être général.
2. Comment la cryothérapie fonctionne-t-elle ?
La méthode repose sur l’exposition du corps à un froid intense pendant une courte durée.
Lors d’une séance de cryothérapie corps entier (CCE), la personne entre dans une cabine où la température descend entre –110 °C et –180 °C. En réponse à ce choc thermique, l’organisme active un mécanisme de vasoconstriction, limitant temporairement le flux sanguin vers les extrémités pour protéger les organes vitaux. Une fois le soin terminé, le corps réchauffe rapidement les tissus, provoquant une vasodilatation qui favorise l’oxygénation des muscles et l’élimination des toxines.
En parallèle, le froid stimule la production d’endorphines (les hormones du « bonheur ») et de noradrénaline, un neurotransmetteur qui contribue à estomper l’inflammation et à diminuer la sensation de douleur. Les sportifs, comme les personnes souffrant de douleurs chroniques ou toutes celles en quête de bien-être, trouvent ainsi un intérêt à recourir à cette méthode !
Outre la CCE, il existe aussi la cryothérapie localisée, qui cible une zone spécifique du corps, et la cryolipolyse, utilisée en esthétique pour réduire les amas graisseux par le froid.
3. Quelle est la température lors d’une séance ?
La température en cryothérapie varie selon le type d’équipement employé.
Dans une séance de cryothérapie corps entier (CCE), elle descend généralement entre -110 °C et -180 °C dans les cabines de cryothérapie à l’azote liquide. L’azote refroidit l’air ambiant ; il s’agit d’un froid sec qui reste en surface et ne pénètre pas directement les tissus. Cette présentation au froid extrême dure 1 à 3 minutes, ce qui suffit à provoquer le choc thermique recherché afin de stimuler la circulation sanguine et réduire les inflammations.
En revanche, les chambres de cryothérapie électrique offrent une exposition homogène au froid, à des températures plus « douces » (entre -85 °C et -110 °C) tout en garantissant des effets thérapeutiques similaires.
Pour la cryothérapie localisée, qui vise une zone spécifique du corps (genou, dos, cheville, etc.), la température utilisée diffère également selon le matériel employé :
- Elle se situe autour de -30 °C à -50 °C, pour les appareils sans azote qui pulvérisent un froid sec.
- Elle peut atteindre de –150 °C à –180 °C pour les dispositifs qui en usent.
Chaque méthode a ses mérites. Toutes reposent néanmoins sur le même principe : un froid intense et contrôlé pour favoriser la récupération et le bien-être, appliqué sur l’ensemble du corps ou de manière ciblée sur la partie à traiter.
4. Qui peut bénéficier de la cryothérapie ?
La cryothérapie offre de nombreux bienfaits. C’est la raison pour laquelle elle séduit un public de plus en plus large :
- Les sportifs, amateurs ou professionnels, qui trouvent dans cette pratique un moyen d’accélérer leur récupération après l’effort et de reprendre ainsi plus vite leurs entraînements. En effet, l’exposition au froid extrême réduit l’inflammation, amoindrit les courbatures et facilite la circulation sanguine.
- Les personnes qui endurent des douleurs chroniques, car elles recherchent l’effet anti–inflammatoire naturel que le froid leur procure. Certaines, atteintes de pathologies comme l’arthrose, les rhumatismes ou la fibromyalgie, témoignent que leurs souffrances ont diminué et que leur mobilité s’est améliorée.
- Les adeptes du bien–être apprécient la sensation de vitalité et de profonde relaxation qu’ils ressentent après une séance de cryothérapie. La libération d’endorphines qui se produit lors du soin aide à lutter contre le stress, la fatigue et les troubles du sommeil.
5. Quelles sont les contre-indications ?
La cryothérapie offre de multiples bienfaits, mais elle n’est pas adaptée à tout le monde pour autant. Un avis médical reste recommandé avant toute séance, car certaines conditions médicales peuvent présenter un risque, notamment :
- Les problèmes cardiovasculaires : hypertension artérielle non contrôlée, antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou infarctus.
- Les maladies respiratoires sévères : asthme grave ou insuffisance respiratoire.
- Les troubles circulatoires : maladie de Raynaud, thrombose, phlébite.
- Les grossesses : par prudence, la cryothérapie est contre-indiquée aux femmes enceintes.
- L’hypersensibilité au froid : de rares cas d’urticaire ou d’allergies extrêmes aux températures basses ont été constatés.
- Les pathologies neurologiques : épilepsie non contrôlée, sclérose en plaques avancée par exemple.
Par ailleurs, alcool et autres substances sont totalement proscrits sous peine de modifier la perception du froid.
Néanmoins, si elle est bien pratiquée dans le respect des précautions de base, la cryothérapie reste une méthode sûre et réellement efficace pour améliorer la récupération et le bien-être.
6. Comment se déroule une séance de cryothérapie ?
Une séance de cryothérapie suit un protocole précis pour garantir sécurité et résultats maximaux :
- Avant la séance : après avoir vérifié que vous ne présentez aucune contre-indication, votre thérapeute vous remet une tenue adaptée (sous-vêtements, gants, chaussettes, masque, bonnet ou bandeau). Veillez par ailleurs à avoir une peau bien sèche, afin d’éviter toute brûlure au contact du froid.
- La séance dure plus ou moins longtemps, en fonction de la méthode utilisée. Pour la cryothérapie corps entier (CCE), vous entrez dans une chambre ou une cabine refroidie à une température entre -110 °C et -180 °C. L’exposition est courte, généralement de 1 à 3 minutes. Vous pouvez bouger légèrement pour favoriser la circulation sanguine.
Pour la cryothérapie localisée, un dispositif projette de l’air froid, entre -30 °C et -50 °C, sur une zone définie (genou, dos, chevilles…). La séance dure entre 5 et 15 minutes selon les parties traitées, en fonction de la préconisation de votre thérapeute.
- Après la séance, la stimulation de la circulation sanguine provoque souvent une sensation de chaleur intense, dès la sortie de la cabine. Grâce à la sécrétion d’endorphines, beaucoup de patients ressentent un regain d’énergie et une détente musculaire immédiate.
Au total, comptez entre 15 et 20 minutes pour un soin complet, préparation incluse.
Plusieurs séances sont généralement recommandées pour obtenir un effet optimal. Le nombre et la fréquence seront adaptés en fonction de l’objectif (douleurs, récupération sportive, fatigue, etc.)
7. Quels sont les risques lors d’une séance de cryothérapie ?
L’exposition au froid intense peut surprendre, surtout lors des premières séances ! La cryothérapie ne provoque toutefois pas de véritable douleur, car le froid utilisé est sec.
Lorsqu’elle est pratiquée dans un cadre sécurisé et sous la supervision d’un professionnel, elle reste une méthode sûre. Les sensations varient selon les patients, mais certains effets indésirables peuvent parfois survenir :
- Des rougeurs temporaires dues au froid.
- Un engourdissement ou des picotements, ce qui présente une réaction normale liée à la contraction des vaisseaux sanguins.
- Des lésions cutanées peuvent apparaître de manière très rare, notamment en cas d’humidité sur la peau ou de mauvaise protection des extrémités qui peuvent engendrer des engelures.
- De légers vertiges, chez certaines personnes plus sensibles au choc thermique, surtout si elles sont fatiguées ou à jeun.
Voici quelques conseils pour éviter tout désagrément et profiter d’une séance en toute sécurité :
- Séchez–vous bien la peau avant d’entrer en cabine.
- Portez l’équipement de protection fourni (gants, chaussettes, bandeau ou bonnet pour les oreilles).
- Ne dépassez pas la durée suggérée par votre thérapeute.
En prenant ces quelques précautions, vous pourrez bénéficier des bienfaits de la cryothérapie sans danger et sans effets secondaires importants !
8. Quelles sont les différences entre la CCE, la cryothérapie localisée et la cryolipolyse ?
Bien que ces trois techniques utilisent le froid, chacune a une ambition spécifique :
- La cryothérapie corps entier consiste à exposer tout le corps à un froid intense (entre -110 °C et -180 °C) dans une cabine ou une chambre cryogénique, durant 1 à 3 minutes. Son objectif est de stimuler la circulation sanguine, réduire l’inflammation et accélérer la récupération musculaire. Elle est ainsi particulièrement prisée par les sportifs et les personnes souffrant de douleurs chroniques.
- La cryothérapie localisée, au contraire de la CCE, cible une zone spécifique du corps (articulations, muscles, dos…). Un appareil diffuse un jet d’air froid à environ -30 °C à -50 °C pendant 5 à 15 minutes. Cette méthode est utilisée pour soulager la douleur, réduire les inflammations et favoriser la cicatrisation après une blessure.
- La cryolipolyse est plutôt utilisée dans un but esthétique. Elle consiste à appliquer un dispositif refroidissant sur une zone précise (ventre, cuisses, bras) pour atteindre -8 °C à -10 °C et détruire les cellules graisseuses par apoptose (mort cellulaire naturelle). Contrairement à la cryothérapie, la cryolipolyse ne vise pas le bien-être général ou la récupération, mais plutôt une réduction des amas graisseux en évitant d’avoir recours à la chirurgie.
9. Quel est le prix d’une séance de cryothérapie ?
Le prix d’une séance de cryothérapie varie selon la formule choisie, la durée du soin et le centre où elle est pratiquée.
En moyenne, le coût varie entre 50 CHF et 70 CHF, selon l’établissement et la localisation. Certains centres proposent des forfaits ou abonnements à tarifs dégressifs, voire des offres duo ou groupe, ou même des packs multiples selon les services additionnels qu’ils peuvent vendre en complément. Ces différentes formules permettent de mettre en place un réel suivi sur plusieurs séances, tout en réduisant le montant unitaire de base.
La cryolipolyse, qui vise à diminuer les amas graisseux, reste plus onéreuse, car elle relève du domaine esthétique. Le prix moyen varie entre 700 CHF et 1300 CHF suivant la zone traitée, le nombre de séances, la technologie utilisée et la clinique choisie. Un traitement complet peut nécessiter plusieurs séances, ce qui augmente le coût global. Prévoyez une consultation préalable afin d’obtenir un devis personnalisé.
Notez que certaines assurances complémentaires peuvent prendre en charge vos séances de cryothérapie, en particulier si elles sont prescrites par un médecin. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre assurance pour vérifier les dernières mises à jour concernant le remboursement de ce type de traitement.
10. La cryothérapie aide-t-elle à maigrir ?
La cryothérapie peut contribuer à la perte de poids, mais son efficacité reste limitée : elle ne remplace pas un régime ni une activité physique. Pour des résultats visibles et pérennes, elle doit s’inscrire en surcroît d’un mode de vie sain et actif.
Une séance de cryothérapie corps entier (CCE) peut entraîner une consommation de 300 à 800 calories, car pour maintenir sa température interne et lutter contre le froid, l’organisme dépense de l’énergie. Cette dépense calorique seule ne suffit toutefois pas à provoquer une perte de poids significative et durable.
Si la cryothérapie ne fait pas perdre du poids directement, elle peut être une alliée minceur en complément d’une alimentation équilibrée et d’exercices physiques réguliers. Elle agit sur plusieurs leviers :
- Amélioration du métabolisme : le froid encourage la production de noradrénaline, une hormone favorisant la combustion des graisses.
- Réduction de la rétention d’eau : en stimulant la circulation sanguine, la cryothérapie aide à lutter contre la sensation de jambes lourdes et la cellulite aqueuse.
- Récupération musculaire optimisée : après une séance de sport, elle permet d’enchaîner les entraînements avec moins de fatigue et de douleurs, facilitant ainsi un programme minceur efficace.
Contrairement à la cryothérapie, la cryolipolyse est une technique esthétique spécifiquement conçue pour réduire les amas graisseux. En exposant les cellules adipeuses à des températures de -8 °C à -10 °C, elle provoque leur destruction progressive par apoptose.
Cette méthode peut aider à sculpter certaines zones du corps (ventre, cuisses, poignées d’amour), mais ne remplace ni une alimentation équilibrée ni l’exercice physique.
Vous l’aurez compris : grâce à ses effets anti-inflammatoires, son action sur la circulation sanguine et son impact positif sur le stress et la fatigue, la cryothérapie attire de plus en plus de patients.
Vous souhaitez vous aussi tenter l’expérience ?
Avant de réserver votre première séance, pensez à vérifier les contre–indications et à choisir un centre de cryothérapie sérieux et bien équipé.
Si vous êtes près de Genève, venez nous rendre visite ! Nos spécialistes se feront un plaisir de vous conseiller sur le meilleur programme à adopter, en fonction de vos besoins, toujours dans un cadre sécurisé et chaleureux.
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